La Chaux-de-Fonds est une ville remplie d’histoires et de spécificités qui la rendent unique. C’est une ville industrielle, perdue dans les montagnes du Jura, située à 1000m en altitude, mondialement connue pour son riche héritage horloger, et classifiée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais au cours de ces dernières décennies, elle a vu sa population décroître à une vitesse alarmante. Beaucoup d’appartements sont vacants, surtout dans le centre. De par sa protection, les rénovations sont coûteuses, et malgré l’augmentation du taux de vacances, de nouveaux immeubles se construisent en périphérie de la ville, encourageant l’évidement du centre.
Aujourd'hui, 17% des appartements de la Chaux-de-Fonds sont vacants, mais seulement 4% sont sur le marché.
Il est estimé que le taux de vacance atteint 25% dans le centre.
Depuis 2016, la loi Lex Weber interdit toute commune ayant un taux de vacance supérieur à 20% de construire de nouvelles habitations ou d’apporter des modifications quelconques au tissu existant. Bien que bénéfique aux villages de montagne qui souffrent d’un excès d’habitation secondaires, si cette loi est appliquée à une ville dont le taux de vacance provient d’une dépopulation, elle ne ferait qu’empirer la situation.
DISPONIBLES
VACANCE RÉELLE
ZONE DAMIER
LEX WEBER
20 %
4,2 %
17,9 %
25 %
Comme stratégie pour ne jamais dépasser la limite des 20%, certains appartements vacants peuvent être retirés et transformés en espace communautaires, perdant ainsi leur statut de résidence secondaire.
A travers ce geste, de nouvelles manières d’habiter ensemble émergent, qui célèbrent l’héritage de la Chaux-de-Fonds et la rendent actuelle.
50 % Vacant
50 % Vacant
Espace Communautaire
0% Vacant
Le véritable urbanisme horloger ne se trouve pas dans les facades des bâtiments ou dans le nombre d’habitants, mais dans la ville en tant que système fait par et pour ses habitants, qui travaillent et habitent ensemble. Le projet cherche à s’engager avec la communauté, en les impliquant dans le futur de leur ville. Au lieu de considérer les espaces vacants comme des appartements en attente de locataires, on pourrait les voir comme des espaces de possibilités infinies.
TOUT EST LÀ, IL EST JUSTE QUESTION DE L’ARTICULER AUTREMENT.
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